Conseil en image : quel potentiel de revenus en 2025 ? 

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Conseil en image : quel potentiel de revenus en 2025 ?

  • octobre 7 2025
  • Bouchra Vendeville
conseil

Améliorer l’image, révéler un style cohérent, donner confiance… Le conseil en image est une compétence qui séduit de plus en plus de professionnels en quête de valeur ajoutée dans leur parcours. 

Elle s’intègre dans des secteurs variés : 

  • Le coaching et la formation, 
  • La communication et les ressources humaines, 
  • L’esthétique, la mode et le bien-être, 
  • Et tant d’autres. 

Pourquoi cet intérêt croissant ? Parce que l’image joue un rôle central dans la crédibilité et la réussite professionnelle. Aligner apparence, personnalité et rôle devient une compétence stratégique recherchée. 

Concrètement, le conseil en image permet de : 

  • Clarifier les objectifs et besoins, 
  • Valoriser une identité personnelle ou professionnelle, 
  • Renforcer la confiance dans les interactions, 
  • Construire un style aligné avec la personnalité. 

Mais une question revient toujours : quels revenus espérer réellement grâce au conseil en image en 2025 ? 

Les chiffres montrent des situations contrastées. Certains génèrent des revenus modestes. D’autres structurent leur offre, diversifient leurs prestations et atteignent une activité rentable. 

Cet article propose un panorama complet et chiffré du potentiel de revenus 

Si vous envisagez d’intégrer le conseil en image à vos compétences, découvrez comment une formation certifiante peut transformer cette expertise en un véritable levier de rentabilité. 

 

expertise

 

1. Des revenus très variables selon le positionnement 

 

1.1. L’accompagnement individuel (B2C) 

Le conseil en image appliqué aux particuliers recouvre plusieurs types de prestations : 

  • Le bilan d’image, 
  • L’analyse colorimétrique, 
  • L’étude morphologique et vestimentaire, 
  • L’accompagnement shopping, 
  • La mise en beauté (maquillage, coiffure, posture). 

Les tarifs varient fortement selon l’expérience et la localisation. Selon l’AFIPP, ils se situent entre 50 € et 200 € HT de l’heure. Une prestation complète peut atteindre 300 à 500 €. 

Exemple : trois prestations hebdomadaires à 150 € génèrent 21 600 € bruts annuels. C’est un bon point de départ. Même si un particulier ne réalise pas un bilan d’image chaque année, d’autres besoins peuvent émerger dans le temps : changements professionnels, prise de parole, événements personnels…  

 

1.2. Les interventions en entreprise (B2B) 

Les entreprises sollicitent de plus en plus le conseil en image. Elles recherchent un impact professionnel pour leurs équipes et leurs dirigeants. 

Exemples de missions courantes : 

  • Ateliers collectifs sur l’image professionnelle, 
  • Séminaires sur la communication non verbale, 
  • Accompagnement de cadres et dirigeants, 
  • Accompagnement à la prise de parole en public. 

Dans ce cadre, les tarifs montent rapidement. Une journée peut être facturée entre 800 et 1 500 € HT. 

Exemple : dix interventions facturées 1 000 € ajoutent 10 000 € de revenus supplémentaires. C’est souvent ce type de mission qui permet d’atteindre un revenu confortable. 

 

1.3. La diversification des activités 

Le conseil en image est rarement pratiqué seul. Il s’intègre dans un portefeuille de services complémentaires. 

Exemples de diversification : 

  • Coaching spécialisé pour l’insertion ou la reconversion, 
  • Création de contenus digitaux (masterclass, e-learning). 

Simulation possible : 

  • 2 clients/semaine à 150 € → 15 000 €/an, 
  • 5 ateliers B2B à 1 000 € → 5 000 €/an, 
  • 200 ventes d’un module digital à 50 € → 10 000 €/an. 
  • Total : 30 000 €/an. 

La diversification protège aussi des périodes creuses. 

 

2. Facteurs déterminants de la rentabilité 

 

2.1. Le statut juridique 

La majorité des praticiens exercent sous le statut de micro-entrepreneur, un cadre qui facilite le démarrage d’une activité mais limite le chiffre d’affaires réalisable. 

Les structures comme la SASU ou l’EURL permettent un développement plus ambitieux. Elles impliquent cependant une gestion plus complexe et des charges plus élevées. 

 

2.2. L’expérience et la notoriété 

Les revenus dépendent fortement de l’expérience. Un débutant reste souvent en dessous de 15 000 € annuels. Avec la notoriété et l’ancienneté, certains atteignent 30 000 à 50 000 € annuels. 

La réputation joue un rôle central. Un bouche-à-oreille positif permet d’augmenter ses tarifs progressivement. 

 

2.3. La clientèle ciblée 

Le choix de la clientèle conditionne la rentabilité. 

  • Les particuliers assurent du volume mais avec des tarifs modérés, 
  • Les entreprises paient mieux mais demandent plus de prospection, 
  • Les institutions financent parfois des missions liées à l’insertion. 

Un positionnement clair est indispensable pour stabiliser les revenus. 

 

2.4. La localisation 

Les tarifs varient selon la zone géographique. À Paris et dans les grandes métropoles, ils sont plus élevés qu’en province. Les écarts atteignent souvent 30 à 50 %. 

 

2.5. La stratégie commerciale 

Un site internet clair, des réseaux sociaux actifs et un réseau solide sont essentiels. Le temps non facturable (communication, prospection, marketing) conditionne la rentabilité. 

Sans stratégie de visibilité, les revenus stagnent. Avec une démarche structurée, ils peuvent croître rapidement. 

 

3. La réalité des revenus sur le terrain 

 

3.1. L’enquête AFIPP (2021) 

Les résultats montrent une forte disparité. 

  • 59,5 % des répondants gagnaient moins de 10 000 € annuels, 
  • Une minorité dépassait 35 000 € bruts/an, 
  • La plupart exerçaient en solo, souvent en complément d’une autre activité. 

3.2. Les données HelloWork (2025) 

En 2025, HelloWork indique un revenu moyen de 21 622 € bruts/an. Les praticiens expérimentés atteignent environ 28 757 €.

Ces chiffres confirment que la rentabilité dépend avant tout du positionnement et de la stratégie commerciale. 

 

3.3. Scénarios comparatifs 

  • Débutant : 1 client/semaine à 120 € → 6 000 €/an. 
  • Intermédiaire : 3 clients/semaine + 5 ateliers → 28 000 €/an. 
  • Confirmé : 5 clients/semaine + 20 ateliers → 45 000 à 60 000 €/an. 

Ces simulations montrent l’importance du volume et de la diversification. 

 

4. Optimiser ses revenus grâce au conseil en image 

Cinq leviers permettent de renforcer sa rentabilité : 

  • Se spécialiser (dirigeants, image inclusive, posture scénique), 
  • Diversifier ses offres (particuliers, entreprises, digital), 
  • Structurer ses prestations (forfaits, abonnements, packages), 
  • Développer sa visibilité (réseaux sociaux, partenariats, témoignages), 
  • Se former en continu pour valoriser son expertise. 

Un praticien qui combine ces leviers augmente ses revenus et sécurise son activité. 

 

Rentabilité et professionnalisation du conseil en image 

 

Le conseil en image, en tant que compétence, ouvre de réelles perspectives. Mais les revenus ne sont pas automatiques. Avec une offre claire, une diversification et une stratégie solide, il est possible d’atteindre entre 30 000 € et 60 000 € par an. 

La différence réside dans la professionnalisation.  Une formation certifiante en conseil en image fournit : 

  • Les techniques essentielles (colorimétrie, morphologie, style, accompagnement shopping), 
  • Les outils stratégiques pour structurer son activité, 
  • Une méthodologie pour développer une offre rentable. 
Vous souhaitez franchir le pas ? Découvrez le programme de la Haute école de conseil en image et transformez cette compétence en levier de réussite professionnelle. 

 

 

 

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